Je peux compter par années toutes les nuits,
Après tant de journées dont j'en trépasse minuit,
Où j'ai longuement guetté, blâmant l'infortune,
Non sans m'oppresser, la tombée d'une lune.
Cette douce figure au teint luisant, ces traits inexplorables,
Et tous ses murmures languissants, cette pulpe ineffleurable,
Font une harmonie frustrante, qui n'a de désir pour moi,
Car tout en étant contente, elle ne l'est que pour ses rois.
La nuit semble mon monde, les étoiles apparaissent le sien ;
Des lueurs que je fonde, je distille tous mes biens,
Que pourtant ce n'est, sans nulle pré
Au fil de la plume. M3rde. by FlyingHatz, literature
Literature
Au fil de la plume. M3rde.
Trois plumes de plomb me prennent en otage,
Un être divin se prétend être sage,
Sans prendre ni oublier, l'on devient quelconque,
Quand vient l'heure à sonner, c'est fine pluie qu'on sent donc.
Qu'importe les syllabes puisqu'autant elles me gênent,
En restant aimable je vous mets en haleine,
Quand bien même je perds tout mon temps,
C'est qu'à le vivre je l'aime pour autant.
A la grande soif on s'étend vers la gourde,
Telle une girafe, on ignore la levée, lourde,
Alors que pourtant il suffit de lever sa frange,
Pour tout simplement apercevoir la belle orange.
La nuit tombe depuis belle l
Au fil de la plume. M3rde. by FlyingHatz, literature
Literature
Au fil de la plume. M3rde.
Trois plumes de plomb me prennent en otage,
Un être divin se prétend être sage,
Sans prendre ni oublier, l'on devient quelconque,
Quand vient l'heure à sonner, c'est fine pluie qu'on sent donc.
Qu'importe les syllabes puisqu'autant elles me gênent,
En restant aimable je vous mets en haleine,
Quand bien même je perds tout mon temps,
C'est qu'à le vivre je l'aime pour autant.
A la grande soif on s'étend vers la gourde,
Telle une girafe, on ignore la levée, lourde,
Alors que pourtant il suffit de lever sa frange,
Pour tout simplement apercevoir la belle orange.
La nuit tombe depuis belle l
Je peux compter par années toutes les nuits,
Après tant de journées dont j'en trépasse minuit,
Où j'ai longuement guetté, blâmant l'infortune,
Non sans m'oppresser, la tombée d'une lune.
Cette douce figure au teint luisant, ces traits inexplorables,
Et tous ses murmures languissants, cette pulpe ineffleurable,
Font une harmonie frustrante, qui n'a de désir pour moi,
Car tout en étant contente, elle ne l'est que pour ses rois.
La nuit semble mon monde, les étoiles apparaissent le sien ;
Des lueurs que je fonde, je distille tous mes biens,
Que pourtant ce n'est, sans nulle pré